Les négociations de la Fédération irakienne de football avec l’entraîneur marocain Hussein Ammouta pour prendre la relève en tant qu’entraîneur de l’équipe nationale, en remplacement de Jesús Casas limogé, sont au point mort, selon une annonce du membre du conseil d’administration Mohammed Nasser.
Les médias irakiens ont rapporté le mois dernier qu’Amouta avait accueilli favorablement l’opportunité de quitter Al Jazira et d’entraîner l’Irak, et que l’un des facteurs de son accord initial pour assumer ce rôle était sa relation étroite avec le président de la Fédération irakienne de football, Adnan Dirjal.
Bien que le contrat d’Amouta avec Al Jazira soit encore valable un an, le club n’a pas exclu son départ à la fin de la saison en cours, n’ayant pas réussi à apporter la contribution souhaitée dans la ligue des Émirats arabes unis et malgré sa victoire à la Coupe de la Banque islamique d’Abou Dhabi il y a quelques semaines à peine.
Pourquoi les négociations de l’Irak avec Hussein Ammouta ont-elles échoué ?
Des rapports de presse récents indiquent qu’Amouta souhaitait fortement entraîner l’équipe nationale irakienne, mais la Fédération irakienne de football a été la raison de l’échec de cette démarche.
L’ancien sélectionneur jordanien a posé deux conditions à son arrivée à Bagdad : que la Fédération irakienne de football contacte Al-Jazeera et conclue les accords administratifs nécessaires pour résilier son contrat avec le club, et qu’il reçoive un salaire annuel de 2 millions de dollars.
La première surprise a été que la Fédération irakienne de football avait envoyé une demande à Al-Jazira pour obtenir les services d’Amouta en prêt pour seulement 45 jours, contrairement à l’accord initial selon lequel l’entraîneur recevrait un contrat d’au moins un an.
La Fédération irakienne de football voulait voir si Amouta se qualifierait directement dès le troisième tour des éliminatoires de la Coupe du monde, ou si l’équipe participerait aux barrages. Ils décideraient ensuite s’il fallait renouveler son contrat, une décision que l’entraîneur a catégoriquement rejetée.
Pendant ce temps, l’Irak a refusé de payer le salaire demandé par Amouta, non pas parce qu’il est trop bas, mais à cause d’une grave crise économique qui rend le versement d’un tel salaire inabordable à l’heure actuelle.
Les candidats à la tête de l’Irak après l’échec des négociations d’Amouta
Les médias irakiens ont rapporté qu’Amouta faisait partie d’une liste de trois autres noms qui avaient été proposés pour succéder à Casas.
Le premier nom était celui de l’entraîneur portugais Carlos Queiroz, qui possède une grande expérience du football asiatique avec l’Iran, et du football arabe avec l’Égypte et le Qatar, ainsi qu’un entraîneur avec une grande expérience des équipes nationales, Vahid Halilhodzic, ancien sélectionneur du Maroc, de l’Algérie, du Japon et de la Côte d’Ivoire.
Le nom de l’entraîneur égyptien Moamen Soliman, double champion du championnat irakien avec Al-Shorta, a été évoqué. Ces dernières heures, les journaux ont fait circuler le nom de l’ancien sélectionneur de l’équipe nationale égyptienne Hector Cuper, qui a travaillé auparavant en Asie avec l’Ouzbékistan et la Syrie.
Mohammed Nasser, membre de la Fédération irakienne de football, a déclaré : « Nous organiserons des réunions pour discuter des noms proposés, et nous sommes pleinement conscients de l’ampleur de la responsabilité qui incombe au comité. Parallèlement, nous assurons aux supporters irakiens que nous travaillons d’arrache-pied pour sélectionner un entraîneur capable de répondre aux aspirations de la communauté sportive. »
Il est rapporté que la semaine prochaine verra l’annonce officielle du nouveau sélectionneur irakien, lui donnant le temps et l’opportunité nécessaires pour se préparer à la période cruciale qui attend les Lions de Mésopotamie lors des éliminatoires de la Coupe du monde 2026.
Les prochains matchs de l’Irak
L’équipe nationale irakienne se prépare à une tâche difficile contre la Corée du Sud le 5 juin lors de l’avant-dernier tour du troisième tour des éliminatoires de la Coupe du monde 2026. Le match aura lieu au stade international de Bassorah. Les coéquipiers d’Ayman Hussein se rendront ensuite dans la capitale jordanienne, Amman, pour affronter la Jordanie.
L’Irak est troisième du groupe avec 12 points, un point derrière la Jordanie, qui se qualifie directement pour la Coupe du monde. La Corée du Sud est en tête du groupe avec 16 points, tandis qu’Oman a encore une chance d’obtenir une place directe, puisqu’il occupe la troisième place avec 10 points.