Les répercussions de la crise financière qui étouffe Zamalek se poursuivent. Juan Alvina Bezerra envisage récemment de quitter le White Castle après ne pas avoir perçu ses arriérés.
L’ailier brésilien a rejoint Zamalek dans les derniers jours du mercato de l’été dernier et est rapidement devenu un favori des supporters grâce à son talent exceptionnel et à ses performances sur le terrain.
Selon les médias égyptiens, l’agent de Bezerra a menacé Zamalek de résilier le contrat du joueur s’il ne recevait pas l’intégralité de son salaire d’ici mi-octobre.
L’agent estime que Bezerra a de bonnes chances de tirer pleinement profit de son contrat s’il le résilie pour cause de salaires impayés (conformément au règlement de la FIFA). Parallèlement, le joueur a reçu de nombreuses offres de grands clubs du monde arabe et d’ailleurs, ce qui lui permettrait de tirer pleinement profit de son contrat.
À ce jour, Zamalek n’a même pas payé à Bezerra le loyer de sa résidence familiale au Caire. Cela a incité le propriétaire à réclamer à plusieurs reprises ses arriérés de paiement et à menacer de l’expulser si la situation perdure.
Malgré la pression de son agent et la situation économique, Juan Bezerra préfère rester au Zamalek et refuse de partir par principe. Il reste passionné par les supporters du Château Blanc et leur est attaché.
Si le joueur souhaite rester, la persistance de la situation actuelle et le non-paiement de ses cotisations pourraient changer la donne, d’autant plus qu’il attend son premier enfant et a de nombreuses obligations personnelles. Il ne peut pas continuer à vivre sans percevoir ses salaires réguliers.
Il est intéressant de noter que Zamalek a acheté Bezerra pour 2 millions de dollars, et que le club égyptien n’a toujours pas réglé les arriérés au club ukrainien d’Oleksandria, menaçant ainsi de nouvelles poursuites judiciaires majeures devant la FIFA.