Le tribunal pénal de Gizeh, siégeant à Shubra El-Kheima, a condamné Ramadan Sobhi, joueur du Pyramids FC, à un an de prison pour falsification de documents officiels.
L’affaire remonte à l’été dernier, lorsqu’un homme a été arrêté à l’Institut de tourisme et d’hôtellerie Abu Nomros. Ce dernier a affirmé que Ramadan Sobhi l’avait payé pour passer un examen dans son établissement.
L’accusation a prouvé la culpabilité de Sobhi dans cette affaire de faux et usage de faux, ce qui a entraîné sa condamnation à un an de prison avec travaux forcés. Le tribunal a également condamné à une peine de prison l’homme qui s’était fait passer pour Sobhi. L’agent de sécurité de l’institut a été acquitté, tandis que le cerveau de l’opération (actuellement en fuite) a été condamné à 10 ans de prison.
Le ministère public a inculpé tous les accusés de faux en écriture, à savoir les feuilles de présence et de départ des commissions d’examen de troisième année, prétendument émises par l’Institut supérieur de tourisme et d’hôtellerie Pharaohs. Le premier accusé aurait signé lesdits documents d’une signature falsifiée attribuée au troisième accusé, avec la complicité des deuxième, troisième et quatrième accusés, qui lui auraient fourni les informations nécessaires à la falsification.
Le ministère public a également inculpé les accusés de complot avec un complice inconnu en vue de falsifier un document officiel, à savoir les copies d’examen de deuxième année, également prétendument émises par l’Institut supérieur de tourisme et d’hôtellerie Pharaohs. Ils auraient fourni à ce complice inconnu les informations nécessaires, que celui-ci aurait ensuite utilisées pour falsifier les copies d’examen et les signer d’une signature falsifiée attribuée à Ramadan Sobhi.
Il convient de noter que Ramadan Sobhi traverse une nouvelle crise dans le monde du football : le Tribunal arbitral du sport (TAS) l’a suspendu quatre ans suite à un contrôle antidopage positif, tandis que son contrat avec le Pyramids FC reste valide. Son avenir dans le football mondial demeure incertain depuis deux ans, suite à ces deux incidents.




