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Ferreira accuse Zamalek de « manque de professionnalisme »

Yannick Ferreira, l’entraîneur limogé de Zamalek, refuse toute négociation avec la direction du club pour éviter de payer son indemnité de licenciement, l’accusant de comportement « non professionnel ».

L’entraîneur belge a bénéficié du soutien de la direction de Zamalek à plusieurs reprises et, jusqu’à son licenciement, il avait assuré au directeur sportif John Edward qu’il resterait en poste au moins jusqu’à la Supercoupe d’Égypte.

Selon des informations récentes, Ferreira estime que Zamalek l’a traité de manière non professionnelle et irrespectueuse tout au long de la procédure de licenciement.

Ferreira n’a appris son licenciement que par les médias, et ce retard dans la notification de la décision l’a profondément indigné, en particulier John Edward, compte tenu de la bonne relation qu’ils avaient développée ces derniers mois.

En conséquence, Ferreira n’entend pas renoncer au moindre centime de la clause pénale de son contrat, qui se situe généralement entre 200 000 et 300 000 dollars.

L’entraîneur estime que son licenciement, dans ces circonstances et à ce moment précis, constitue un revers pour sa carrière et aura des conséquences négatives. Par conséquent, il refuse de négocier ses indemnités.

Le Zamalek se trouve dans une situation délicate, Ferreira insistant pour obtenir l’intégralité de son salaire. Le club ne dispose pas des fonds nécessaires pour payer cette somme et souhaite par ailleurs recruter un autre entraîneur étranger. La crise économique compromet ces deux options.

Si Ferreira saisit la FIFA, il obtiendra le paiement intégral de son salaire, mais il pourrait se voir infliger des pénalités de retard et d’autres amendes. C’est ce qui pousse la direction du Zamalek à agir rapidement et à négocier avec l’entraîneur dans l’espoir de trouver une solution mutuellement acceptable.