Ramadan Sobhi a subi un nouveau revers après que le Tribunal arbitral du sport (TAS) a décidé de le suspendre quatre ans suite à un contrôle antidopage positif.
L’incident remonte à mars 2024, date à laquelle l’échantillon de Sobhi s’est révélé positif. L’Organisation égyptienne antidopage (EADO) l’a alors suspendu à titre provisoire en mai, avant de lever la suspension en juillet de la même année.
En septembre, l’Agence mondiale antidopage (AMA) a fait appel de la décision de l’EADO, et le TAS a examiné l’affaire, confirmant les allégations de l’EADO et infligeant une suspension de quatre ans au joueur.
La star du Pyramids FC dispose encore d’une dernière chance d’éviter cette lourde sanction, puisqu’il a le droit de faire appel de la décision devant le Tribunal fédéral suisse, espérant prouver que l’échantillon n’était pas positif.
Cette décision aggrave les difficultés de l’ancien joueur d’Al Ahly, déjà confronté à une grave crise en Égypte. Un tribunal a ordonné sa détention jusqu’à la fin de l’année, dans l’attente d’un jugement définitif concernant des allégations de corruption : il aurait soudoyé une personne pour passer des examens à l’Institut Abu Nomros à sa place.
Nombreux sont les joueurs qui ont succombé au dopage et encouru les lourdes sanctions qui en découlent. Le dernier en date est Paul Pogba, suspendu plus de deux ans suite à une décision similaire, sa peine ayant été initialement réduite à quatre ans.
