Javier Enríquez, fils de José Maria Enríquez Negreira, ancien vice-président de la Commission espagnole des arbitres, a démenti les informations selon lesquelles il aurait témoigné contre son père et Barcelone dans l’affaire de corruption présumée.
Javier a témoigné devant la juge d’instruction du FC Barcelone, Alejandra Gil, qui a également entendu plusieurs personnalités impliquées dans l’affaire, dont les anciens présidents du club, Sandro Rosell et Josep Maria Bartomeu, ainsi que l’épouse de Negreira, restée silencieuse.
Selon les médias espagnols, le témoignage de Javier était contre son père, qui a déclaré ignorer tout lien entre lui et Barcelone et que l’argent, si son père l’avait reçu, aurait été « immoral ».
Des journaux, citant Javier, ont rapporté qu’il n’avait reçu que 60 000 dollars entre 2001 et 2018 en échange de rapports techniques qu’il avait préparés pour Barcelone sur des questions d’arbitrage. Cependant, le club catalan a affirmé que Negreira avait reçu 7,5 millions d’euros, ce qui pourrait prouver l’accusation de corruption portée contre l’ancien vice-président.
Après la diffusion de cette information, Javier Enríquez est intervenu sur la radio Cadena Cope et a confirmé que tout ce qui avait circulé autour de ce témoignage était sans fondement et n’était que pure invention médiatique.
Javier a cherché à mettre un terme à ces rumeurs, soulignant qu’il n’avait dit que la vérité, sans inclure les informations publiées en son nom ces dernières heures. Il n’a pas révélé précisément ses propos, mais il a assurément plaidé en faveur de son père, niant l’accusation de corruption.